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L'islamisme et la France Insoumise : démonstration factuelle

La France Insoumise (LFI) ignore la radicalité islamiste au nom de la culpabilité occidentale et par opportunisme électoral. Les Frères Musulmans ont trouvé leur Cheval de Troie dans la Mélenchonie, ce qui leur permet de pénétrer, à visage découvert, le champs politique français.

Démonstration chronologique ⤵️

  • Janvier 2015 : Danièle Obono, députée LFI, déclare : “Je n’ai pas pleuré Charlie”. Jean-Luc Mélenchon cautionne ces propos : “ Je comprends ce qu’elle veut dire”.
  • Juin 2015 : Youcef Brakni est le protégé du député LFI Eric Coquerel qui le choisit pour organiser les “États généraux des quartiers populaires” : Brakni est un soutien du PIR (Parti des Indigènes de la République), ancien membre du mouvement islamique de Libération et appelle à faire sécession avec la République.
  • Juin 2017 : Taha Bouhafs est candidat pour LFI. Taha Bouhafs recherche et cible les militants laïcs d’origine maghrébine lorsqu’ils dénoncent l’islamisme. Condamné pour injure raciale après avoir traité la syndicaliste policière Linda Kebbab « d’arabe de service », il soutient l’ONG islamiste Baraka City (soutien des Talibans) dont la dissolution lui inspire « une honte internationale ». Il a souhaité incarner, dans un film à venir, Mehdi Meklat, ouvertement antisémite et homophobe. Ce dernier parle des « pouilleux de Charlie Hebdo »... Plus récemment, en novembre 2022, Taha Bouhafs a participé à la 19e édition de la Rencontre Annuelle des Musulmans du Sud (RAMS) de Marseille, la grande messe sudiste des amis des Frères Musulmans. S’y sont aussi exprimés Samy Debah fondateur du CCIF (dissout depuis), l’imam Ismail Abou Ibrahim, qui déclarait il y a peu que « le délaissement de la prière est plus grave que le meurtre ».
  • Novembre 2019 : LFI participe activement à la marche contre l’islamophobie aux côtés du CCIF, des Frères Musulmans de l’ex-UOIF, et d’islamistes notoires (par exemple, Rachid Eljay, ancien imam de Brest ayant légitimé le viol des femme non voilées ; Elias d’Imlazène, fondateur du site salafiste Islam et info, qui recommande aux musulmans de retirer leurs enfants de l’école publique ; Nabil Ennasri, animateur des « Journées de retrait de l’école » ; Ismahane Chouder, représentante d’un mouvement islamiste au Maroc ; Chakil Omarjee, prédicateur fondamentaliste se signalant aux cris de « Allahu Akbar » devant le Bataclan. C’est au cours de cette marche que l’on a vu des enfants porter une étoile jaune, comparaison abjecte avec l’étoile jaune imposée aux Juifs par les Nazis durant la Seconde Guerre mondiale).
  • Novembre 2019 : Jean-Luc Mélenchon signe une tribune aux côtés de militants islamistes qui souhaitent l’abrogation de la loi de 2004 sur l’interdiction des signes ostentatoires à l’école.
  • Juin 2020 : LFI soutient Majid Messaoudène, élu en Seine Saint-Denis. Messaoudène promeut les idées indigénistes du PIR, est un des organisateur de la marche contre l’Islamophobie, a produit une longue série de tweets ironisant sur le meurtre d’enfants juifs par Mohamed Merah (notamment, en ces termes « Le présumé tueur n’est pas resté casher trop longtemps »). Il a invité Tariq Ramadan en vedette d’une réunion publique, un mois après les attentats terroristes islamistes de novembre 2015.
  • Juin 2021 : Jean-Luc Mélenchon déclare sur France Inter que les assassinats d’enfants juifs par Mohamed Merah : « C’est bateau tout ça ». Il considère que cet attentat terroriste islamiste n’est qu’« un simple incident grave ». Renvoyant au « détail de l’histoire » de Jean-Marie Le Pen, la déclaration de l’Insoumis est un signal pour ceux qui trouvent qu’on en fait trop en France pour « pas si grave » et que ces faits divers (y compris l’assassinat du policier Xavier Jugelé sur les Champs Elysées et celui des militaires en 2012) sont montés en épingle pour stigmatiser les musulmans.
  • Mars 2022 : Samuel Gzybowski fait la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Ses accointances islamistes sont nombreuses. Il trouve la pensée des Frères Musulmans « intéressante ». Il prête sa plume au média islamiste en ligne Saphirnews et écrit à Tariq Ramadan « Mon frère, tu m’épates (…) j’ai toujours de l’estime pour toi mais là (…) c’est de la communion » , en 2020.
  • Avril 2022 : Le CCIE (nouvelle appellation du CCIF, exilé en Belgique car dissous en France) appelle ouvertement les musulmans de France à voter Jean-Luc Mélenchon au 1er tour des élections présidentielles d’avril 2022.
  • Août 2022 : Les députés LFI David Guiraud et Manuel Bompard prennent la défense de l’imam Iquioussen lorsque la préfecture du Nord ne renouvelle pas son titre de séjour du fait de propos antirépublicains, sexistes et antisémites.
  • Octobre 2023 : Thomas Portes, député LFI qui qualifie Charlie Hebdo de “raciste”, se rend à la frontière de Gaza 2 jours seulement avant le 7 octobre, aux côtés de Abu Amir Mutasen Eleïwa, dirigeant d’Humani’Terre, une association inscrite sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada et des États-Unis et soutien financier du Hamas.
  • Décembre 2023 : Des députés LFI (David Guiraud et Ugo Bernalicis) soutiennent le lycée privé Averroès de Lille, financé par le Qatar et proche des Frères Musulmans, lorsque l’État suspend son contrat d’association.
  • Mars 2024 : Rima Hassan, eurodéputée LFI, signe la charte de l’ENAR, une association connue pour être un relais de l’influence frériste et à l’origine de campagnes de dénigrement contre la laïcité.
  • Juillet 2024 : Le député LFI Sébastien Delogu soutient un djihadiste assumé, Seyyed Gouasmi, sur le réseau social instagram. Il est le fondateur de Zahra, une association djihadiste chiite soutenant le Hezbollah, qui a été dissoute en 2018 pour « propagande glorifiant la lutte armée et provoquant la haine et la violence en relayant des messages antisémites ».
  • Août 2024 : L’eurodéputée Rima Hassan participe à une manifestation pro-Hamas en Jordanie, au cours de laquelle les slogans scandés rendent hommage au chef du Hamas, Ismaël Haniyeh. Les slogans appellent également au meurtre des Juifs et à mener le “djihad contre les mécréants”.
  • Septembre 2024 : La France insoumise soutient Ramy Shaath lors d’une manifestation. Ce dernier a été emprisonné entre 2019 et 2022 pour “financement d’actes terroristes” et publie sur sa page Facebook “Si Gaza brûle, Paris brûlera aussi”.
  • Septembre 2024 : La députée LFI Ersilia Soudais rend visite à Elias Imzalène en prison. Ce dernier est un prédicateur salafiste fiché S. Il appelle à l’intifada (au massacre de Juifs) en plein Paris. D’après une enquête de Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin sur le communautarisme à Trappes, Elias Imzalène est un lecteur assidu de Mein Kampf. Il est aussi proche d’Alain Soral et Dieudonné.
  • Octobre 2024 : Manuel Bompard, Sébastien Delogu, Thomas Portes, Louis Boyard, Riman Hassan et Jean-Luc Mélenchon participent à une manifestation à côté d’une banderole annonçant en arabe “Nous arrivons Nasrallah”, en soutien au Hezbollah et au cours de laquelle Omar Alsoumi, un des dirigeant du Collectif Urgence Palestine, appelle à “la résistance armée” tout en faisant l’apologie du terrorisme islamiste.Octobre
  • 2024 : Le collaborateur parlementaire de Ersilia Soudais appelle à l’Intifada dans Paris.
  • Octobre 2024 : Le collaborateur parlementaire de Ersilia Soudais appelle à l’Intifada dans Paris.

  • Novembre 2024 : Mathilde Panot et Clémence Guetté battent le pavé aux côtés d’Omar Alsoumi qui fait directement référence aux formulations du Hamas invitant à “continuer à être ce déluge d’al-Aqsa”, nom donné par les mouvements islamistes aux massacres perpétrés le 7 octobre.

  • Novembre 2024 : LFI dépose une proposition de loi visant à abroger le délit d’apologie du terrorisme.

  • Janvier 2025 : Louis Boyard se présente aux élections municipales anticipées de Villeneuve-Saint-Georges, entouré d’activistes islamistes. Parmi ses soutiens figurent Fadwa Sadak, qui promeut des slogans et des symboles associés aux groupes terroristes islamistes Hamas et Hezbollah, ainsi que Mohammed Ben Yakhlef, un fervent défenseur de l’imam salafiste de Pessac, visé par une procédure d’expulsion pour antisémitisme et apologie du terrorisme islamiste. Enfin son attaché parlementaire est un fervent soutien du CCIF et de Baraka City, associations islamistes dissoutes après l’assassinat de Samuel Paty.

  • Janvier 2025 ; Rima Hassan vote contre la résolution du Parlement européen demandant la libération de Boualem Sansal, incarcéré depuis le 16 novembre 2024 en Algérie, pour avoir critiqué le pouvoir en place.